Informations sur le centre
L'équipe de Centre de Procréation Médicalement Assistée du CHIREC (CPMA) se compose de gynécologues spécialisés en Médecine de la reproduction.
Leurs domaines de compétence sont larges, allant de l'endocrinologie de la reproduction à l'andrologie, en passant par d'autres spécificités telles que la chirurgie de la reproduction ou l'échographie.
L'équipe travaille en étroite collaboration avec d'autres spécialistes dans le cadre d'une médecine multidisciplinaire pour une prise en charge optimale des patients.
Il s'agit de :
- psychologues,
- de généticiens,
- de radiologues,
- d'anatomo-pathologistes,
- d'endocrinologues,
- d'hématologues
- et d'obstétriciens.
Les nombreuses collaborations du CPMA permettent à l'équipe du CHIREC de pouvoir orienter et couvrir les demandes des patients dans l'ensemble des domaines de la reproduction, comme le diagnostic préimplantatoire (DPI ou PGS), la préservation de tissu ovarien dans les cas spécifiques de cancer chez la jeune femme ainsi que l'orientation des couples lorsqu'ils sont porteurs de sérologies positives.
Quel est votre projet de famille ?
Si vous souhaitez plus d'information concernant votre cas particulier, vous pouvez remplir le formulaire de contact ci-dessous. Notre Centre de PMA vous répondra dans les plus brefs délais.
Pour en savoir plus sur les informations par rapport au traitement des données à caractère personnel dans la base de données visée aux articles 35, § 2 et 64, § 2 de la loi du 6 juillet 2007 relative à la Procréation Médicalement Assistée et à la destination des embryons surnuméraires et des gamètes, cliquez ici.
Les différentes techniques de PMA
En pratique
Il s'agit de la technique de PMA la plus simple.
L'insémination artificielle intra-utérine consiste à préparer le sperme par centrifugation ou migration et à instiller au fond de l'utérus une suspension de spermatozoïdes capacités.
Cette technique permet de traiter les problèmes de glaires et les insuffisances légères du sperme.
On l'utilise aussi dans les stérilités idiopathiques. Elle est simple à mettre en oeuvre, tant pour les patients que pour le centre de PMA.
Elle est peu coûteuse et donne des résultats appréciables qui varient, bien sûr, selon l'âge et les techniques associées de contrôle d'ovulation : de 10 à 15% selon les études publiées.
L'insémination artificielle peut se faire avec le sperme du compagnon ou avec le sperme d'un donneur (IAD).
En pratique
La Fécondation In Vitro (FIV) consiste à stimuler la maturation de plusieurs follicules chez la femme, et à prélever les ovocytes par ponction transvaginale échoguidée.
Les ovocytes sont ensuite placés dans un milieu de culture, on y ajoute une suspension de spermatozoïdes capacités et la fécondation se fera spontanément dans un incubateur.
Après culture des embryons pendant 2 à 5 jours, un nombre limité d'embryons est replacé dans l'utérus conformément aux dispositions légales.
La FIV est indiquée dans le traitement des obstructions tubaires, de l'endométriose, des insuffisances modérées du sperme, des stérilités idiopathiques et immunologiques.
Le taux de succès peut s'exprimer de diverses façons et dépend entre autres de l'âge de la femme.
Les complications de la FIV
La FIV donne peu de complications, à savoir :
Dans environ 5% des cas, une hyperstimulation ovarienne peut se manifester par un gonflement de l'abdomen (qui se remplit de liquide), nécessitant rarement une hospitalisation de quelques jours avec ponction évacuatrice par voie vaginale et une mise sous perfusion pour restaurer les équilibres hydrominéraux altérés.
Dans moins de 2/1000 des ponctions d'ovocytes, elle induit un réveil d'une ancienne infection des trompes, nécessitant la prise d'antibiotiques et l'hospitalisation pendant quelques jours.
Tout aussi exceptionnellement (1/1000), elle peut induire un saignement retardé au niveau des multiples follicules ponctionnés, nécessitant parfois une laparoscopie pour évacuer le sang.
Le risque le plus élevé lié à la FIV était jadis celui de la grossesse gémellaire (20% des grossesses jusqu'en 2003) et de la grossesse triple (jadis 2% des grossesses).
Avec les dispositions actuelles (transfert d'un seul embryon chez les femmes jeunes), ces risques sont respectivement réduits à environ 10% et 0,2%, soit plus ou moins celui des grossesses multiples spontanées sans recours à la PMA.
En pratique
Comme pour la FIV, l'ICSI consiste à stimuler la maturation de plusieurs follicules chez la femme, à prélever les ovocytes par ponction transvaginale et à les placer ensuite dans un milieu de culture.
Mais ensuite, contrairement à la FIV classique, un seul spermatozoïde (provenant d'un éjaculat ou prélevé dans le testicule ou l'épididyme) est injecté directement dans le cytoplasme de l'ovocyte.
Après culture des embryons pendant 2 à 5 jours, un nombre limité d'embryons est replacé dans l'utérus, conformément aux dispositions légales.
L'ICSI peut être indiquée dans les insuffisances majeures du sperme (oligoasthénotératospermie et dans les échecs de fécondation idiopathiques).
Quels sont les risques ?
L'ICSI comporte les mêmes risques que la FIV :
Dans environ 5% des cas, une hyperstimulation ovarienne peut se manifester par un gonflement de l'abdomen (qui se remplit de liquide), nécessitant rarement une hospitalisation de quelques jours avec ponction évacuatrice par voie vaginale et une mise sous perfusion pour restaurer les équilibres hydrominéraux altérés.
Dans moins de 2/1000 des ponctions d'ovocytes, elle induit un réveil d'une ancienne infection des trompes, nécessitant la prise d'antibiotiques et l'hospitalisation pendant quelques jours.
Tout aussi exceptionnellement (1/1000), elle peut induire un saignement retardé au niveau des multiples follicules ponctionnés, nécessitant parfois une laparoscopie pour évacuer le sang.
Le risque le plus élevé lié à la FIV était jadis celui de la grossesse gémellaire (20% des grossesses jusqu'en 2003) et de la grossesse triple (jadis 2% des grossesses).
Avec les dispositions actuelles (transfert d'un seul embryon chez les femmes jeunes), ces risques sont respectivement réduits à environ 10% et 0,2%, soit plus ou moins celui des grossesses multiples spontanées sans recours à la PMA.
En pratique
Nous pratiquons l'insémination artificielle par donneur (IAD) chez les couples hétérosexuels, mais pas obligatoirement mariés.
Nous acceptons les couples de femmes et également les femmes seules, mais parfois après avoir avis favorable d'un psychiatre ou psychologue.
L'âge maximum pour les IAD est de 40 ans en principe, en raison des mauvais résultats au-delà de cet âge.
Après 40 ans, la Fécondation In Vitro avec sperme de donneur (FIV-D) peut être proposée.
La durée du bilan dans le cadre des IAD est rapide.
Une prise en charge pluridisciplinaire de la fertilité
Certains traitements utilisés pour soigner les cancers vont avoir des effets négatifs sur la fertilité future des patientes (ou patients).
Les traitements, comme la chimiothérapie ou la radiothérapie, peuvent avoir des effets toxiques sur la réserve ovarienne (le stock des gamètes contenu dans les ovaires).
L'âge au moment du diagnostic et lors du début du traitement du cancer est donc capital pour savoir vers quelles techniques les spécialistes de la médecine de la reproduction, en accord avec les oncologues, vont orienter leurs patientes pour la préservation de leur fertilité.
La prise en charge pluridisciplinaire de la fertilité au moment de l'annonce d'un cancer peut se définir comme l'oncofertilité.
Plusieurs techniques accessibles selon les traitements anti-cancéreux
La cryopréservation du tissu ovarien :
C'est une technique qui permet de prélever un fragment d'ovaire sous anesthésie générale par voie laparoscopique.
Cette technique ne peut être proposée que chez les patientes de moins de 36 ans quand un traitement urgent par chimiothérapie est nécessaire.
Elle est l'unique possibilité de préservation de la fertilité chez les patientes pré-pubères.
Une partie du tissu ovarien prélevé est analysé pour s'assurer de l'absence de cellules malignes. Le reste est congelé.
Après la chimiothérapie, si la patiente ne retrouve pas de cycles normaux, le tissu préalablement congelé sera greffé par la même technique de laparoscopie.
La congélation d'ovocytes et d'embryons :
Lors de l'annonce du cancer, la patiente n'a pas forcément rencontré le père de ses futurs enfants.
Il est possible dans ce cas de cryopréserver des ovocytes pendant une durée légale de 10 ans.
Si le couple est déjà formé avec un désir de grossesse présent, il est possible de congeler des embryons.
Le délai de conservation dans ce cas est de 5 ans.
Le prélèvement d'ovocytes se fait comme un simple prélèvement en Fécondation in Vitro, sous anesthésie locale ou générale (avec ou sans stimulation).
Dans le cas de la congélation d'ovocytes, après la guérison et lorsque la patiente le désirera, les ovocytes seront décongelés et mis en fécondation avec les spermatozoïdes d'un partenaire ou d'un donneur de sperme.
Dans le cas de la congélation d'embryons, après la guérison, lorsque le couple le désirera, les embryons seront décongelés et transférés dans l'utérus (maximum légal de 2 embryons transférés à la fois).
La maturation in vitro :
Cette technique permet de récupérer les ovocytes à un stade immature, comme lors d'une ponction d'ovocytes standard mais avec des modifications techniques particulières.
Les ovocytes sont ensuite maturés au laboratoire jusqu'à un stade défini où ils pourront être congelés ou fécondés avec des spermatozoïdes.
Comme dans le cas de la congélation d'ovocytes et d'embryons, leur utilisation sera possible après guérison de la patiente.
Lors de tous ces traitements, les stimulations ovariennes utilisées comme pour la Fécondation in Vitro sont possibles.
Vu le caractère hormono-sensible de certains cancers, des médicaments anti-oestrogènes peuvent être associés, ne limitant ainsi pas l'utilisation des différentes techniques de préservation de la fertilité.
Le choix de ces traitements se fait avec la patiente ou le couple; en accord avec une équipe pluridisciplinaire d'oncologues, de radiothérapeutes, de psychologues et de spécialistes en médecine de la reproduction.
Et pour les patients ?
Pour les patients, un ou plusieurs échantillons de sperme seront produits par masturbation puis traités au laboratoire, pour enfin être congelés dans des paillettes.
Un phénomène sociétal
De nos jours, l'âge de la première grossesse est de plus en plus tardif.
Phénomène sociétal, longues études ou choix de vie avec des priorités professionnelles exigeantes, de plus en plus de femmes s'orientent vers le social freezing.
C'est quoi ?
Le social freezing est la technique qui permet de congeler des ovocytes pour des raisons non médicales dans le but d'une utilisation ultérieure.
Le terme social freezing est employé en opposition à la conservation d'ovocytes dans le cadre de traitement gonadotoxiques (destruction de tissu ovarien) : on parle dans ce cas d'oncofertilité.
Il s'agit donc d'une prévention de l'infertilité liée à l'âge, mais elle n'est pas une garantie absolue à la maternité.
Comment cela fonctionne ?
Le social freezing se passe comme un traitement de Fécondation in Vitro standard avec stimulation par des injections quotidiennes de médicaments sous la peau, pendant environ 11 jours.
Les ovocytes sont ensuite prélevés sous anesthésie locale ou générale par voie vaginale lors d'une hospitalisation de jour.
Au moment où la patiente le décidera, elle demandera la décongélation de ses ovocytes pour une mise en fécondation avec le sperme de son compagnon ou le sperme d'un donneur.
Quelques chiffres
Les meilleures chances d'avoir une grossesse sont avant l'âge de 35 ans, que ce soit de manière naturelle ou en Fécondation in Vitro (incluant le social freezing).
Pour le social freezing, on estime par exemple à environ 5% les chances de grossesse par ovocytes matures prélevés avant 35 ans.
Bien que non assuré, il est préférable de congeler environ 20 ovocytes pour permettre une grossesse. Mais ces chiffres diminuent encore avec l'âge.
C'est pour cela que la congélation d'ovocytes n'est pas proposée chez les patientes de plus de 40 ans.
Il n'existe actuellement pas de remboursement de la mutuelle prévu dans le cadre du social freezing.
Les frais de laboratoire de procréation médicalement assistée, les médicaments de stimulation et de conservation des ovocytes restent donc à la charge de la patiente.
Je souhaite donner mes gamètes
A qui s'adresse ce type de traitement ?
Le don d'ovocyte peut être indiqué lorsque :
- La femme n'a plus d'ovocyte (défaillance ovarienne prématurée ou âge avancé)
- La femme possède peu d'ovocytes et/ou de mauvaise qualité, ce qui rend impossible la grossesse malgré les techniques de fécondation in vitro.
- La femme est porteuse d'une maladie génétique grave qui pourrait être transmise à l'enfant en cas d'utilisation de ses propres ovocytes.
Dispositions légales
La législation belge permet le don d'ovocyte entre 2 personnes qui se connaissent (don direct ou dirigé) ou 2 personnes qui ne se connaissent pas (don anonyme).
Il est possible de prélever des ovocytes chez une soeur, une parente proche, une amie, de les féconder et de les transférer ensuite chez la receveuse (don dirigé).
Il y a aussi possibilité de faire appel à un don d’ovocytes anonyme ou à un don anonyme croisé.
En Belgique, il existe très peu des donneuses d’ovocytes anonymes spontanées. De plus, il est interdit de rétribuer les donneuses et d’en faire de la publicité.
Les donneuses reçoivent seulement une petite compensation pour la perte de salaire engendrée par le temps nécessaire au don.
Dans le cas d’un don anonyme croisé, vous pouvez venir avec une donneuse que vous avez trouvée dans votre entourage. Elle pourrait donner anonymement ses ovocytes à un autre couple et en échange nous vous attribuerons des ovocytes de manière tout aussi anonyme d’une autre donneuse (don anonyme croisé).
En principe, pour le don anonyme la donneuse doit:
- Avoir plus de 18 ans et moins de 36 ans (35 ans et 364 jours)
- Répondre aux critères d’anamnèse (histoire médicale personnelle et familiale) et aux examens para-cliniques demandés par le médecin
- Rencontrer obligatoirement la psychologue.
- Rencontrer obligatoirement un généticien
En principe, pour le don direct la donneuse doit:
- Avoir plus de 18 ans et moins de 39 ans (38 ans et 364 jours)
- Avoir au moins un enfant
- Répondre aux critères d’anamnèse (histoire médicale personnelle et familiale) et aux examens para-cliniques demandés par le médecin
- Rencontrer obligatoirement la psychologue.
- Rencontrer obligatoirement un généticien
Toutefois, ces conditions sont discutées au cas par cas.
La candidate donneuse doit bien sûr répondre à des critères médicaux stricts avant d'être acceptée.
En ce qui concerne la receveuse, elle doit avoir fait sa demande de prise en charge en PMA avant ses 45 ans.
Le transfert embryonnaire est autorisé jusqu'à ses 48 ans (47 ans et 364 jours).
Traitement
La donneuse doit recevoir un traitement de stimulation ovarienne pour obtenir plusieurs follicules et plusieurs ovocytes. Cette stimulation durera environ 12 jours. Elle est basée sur le même principe que les traitements utilisés en fécondation in vitro standard.
La maturation des follicules doit être surveillée par un gynécologue : cette surveillance nécessite quelques prises de sang et échographies, qui peuvent éventuellement se faire à proximité du domicile pour autant que les résultats nous parviennent le jour même par fax ou par mail, avant 16h.
Lorsque les follicules sont mûrs, l'ovulation sera déclenchée par une injection qui aura lieu tard dans la soirée.
La donneuse doit être à la clinique le jour du prélèvement pour une hospitalisation de jour. Le prélèvement des ovocytes se fait normalement sous sédation (anesthésie générale légère).
La receveuse doit avoir un bilan confirmant sa réceptivité au transfert d'embryons et elle doit suivre également un traitement pour assurer la préparation de l'utérus.
Le cycle de la receveuse ne doit pas forcément être synchronisé avec
celui de la donneuse. En effet,il est tout à fait possible que la donneuse commence son cycle et que les ovocytes ou les embryons soient congelés avant d’être transférés ultérieurement chez la receveuse et ceci sans diminution de chances de grossesse,
En pratique, la plupart du temps, le cycle de la receveuse et de la donneuse sont désynchronisés ceci grâce aux techniques performantes de congélation d’ovocytes et d’embryons.
Résultats
Les résultats du don d'ovocyte sont bons et sont essentiellement dépendant de l'âge de la donneuse.
En moyenne, on peut considérer que plus de 60% des receveuses seront enceinte au terme de leur troisième transfert.
Vous souhaitez devenir donneuse d’ovocytes anonyme ?
Veuillez compléter ce questionnaire. Nous vous contacterons dans les plus brefs délais.
Qu'est-ce que le don de sperme ?
Il s'agit d'une pratique de procréation médicalement assistée qui consiste en l'utilisation de sperme d'un autre homme que celui impliqué dans le projet parental, soit parce que ce dernier ne peut pas concevoir avec ses propres spermatozoïdes, soit parce qu'il n'y pas d'homme dans le projet parental initial (femme célibataire, couple de femmes).
A qui s'adresse ce type de traitement ?
Le don de sperme peut être indiqué :
- Pour les couples dont l'homme ne possède pas de spermatozoïdes (azoospermie), trop peu de spermatozoïdes (oligospermie), ou de trop mauvaise qualité (tératospermie) pour permettre l'obtention d'une grossesse malgré l'accès aux traitements de Fécondation in Vitro.
- Si l'homme est porteur d'une maladie génétique grave qui pourrait être transmise à l'enfant en cas d'utilisation de ses propres spermatozoïdes.
- Pour les couples de femmes ou femmes seules souhaitant un enfant.
La loi en Belgique
Le don de sperme est autorisé pour les couples hétérosexuels, mais aussi pour les femmes célibataires et les couples de femmes.
Le don anonyme est permis, tout comme le don dirigé résultant d'un accord direct entre le donneur et le couple receveur ou la receveuse.
Le sperme d'un même donneur ne peut conduire à des naissances chez plus de 6 femmes (ou couples de femmes) différentes.
La commercialisation du sperme est interdite.
Une fois réalisé, le don de sperme est irrévocable et le donneur n'a aucun droit ni devoir légal vis-à-vis de l'enfant.
Qui sont les donneurs ?
- Soit des donneurs anonymes volontaires qui souhaitent pouvoir aider un autre couple à concevoir. Le don est altruiste et les donneurs ne sont pas rémunérés. Ils reçoivent seulement une petite compensation pour la perte de salaire engendrée par le temps nécessaire au don.
- Soit des donneurs directs : il s'agit le plus souvent d'un ami proche du couple qui va donner du sperme directement à une femme ou à un couple, ce qui permettra à l'enfant plus tard d'avoir accès à ses origines.
Quels sont les examens pratiqués chez les donneurs ?
Les donneurs anonymes doivent avoir entre 18 ans et 45 ans.
Ils vont être reçus en consultation par un pédopsychiatre ou un psychologue, un généticien et par un médecin spécialiste en médecine de la reproduction qui réalisera un interrogatoire poussé pour vérifier leurs motivations, leur histoire médicale et s'assurer de l'absence de risque de transmission de maladie à l'enfant.
Une prise de sang sera effectuée afin de dépister les maladies sexuellement transmissibles, les maladies génétiques les plus courantes (comme la mucoviscidose) et certaines anomalies chromosomiques via un caryotype.
Les mêmes tests seront réalisés chez les donneurs dirigés.
Le traitement en pratique
Les donneurs de sperme vont produire un échantillon de sperme par masturbation.
Le sperme va ensuite être traité au laboratoire puis congelé dans des paillettes.
Celui-ci est mis en quarantaine le temps de s'assurer de l'absence de risque de maladie sexuellement transmissible.
Le sperme du donneur dont les caractéristiques physiques s'apparient le mieux est sélectionné pour le traitement.
Si la femme n'a pas de problème de fertilité, le traitement consiste en une insémination intra-utérine. Au moment de l'ovulation, le sperme sera décongelé puis préparé et déposé à l'aide d'un fin cathéter à l'intérieur de la cavité utérine.
Dans certaines situations, il est nécessaire de recourir à une Fécondation in Vitro (trompes bouchées, endométriose sévère, ...). Dans ce cas, les ovocytes de la femme vont être prélevés et mis en fécondation au laboratoire avec le sperme du donneur.
Le ou les embryon(s) ainsi formés vont ensuite être transférés dans l'utérus de la femme où ils pourront s'accrocher et continuer à se développer.
Résultats
La réussite de grossesse lors de la procédure de don de sperme varie selon l'âge de la patiente, la pathologie éventuelle et la qualité de l'embryon qui sera formé si une Fécondation in Vitro est réalisée.
Risques éventuels
Les grossesses obtenues à la suite d'un don de sperme ne sont pas différentes des grossesses obtenues après un rapport sexuel normal.
Les taux de fausses couches ou de malformations congénitales sont identiques.
Vous souhaitez devenir donneur de sperme anonyme?
Veuillez compléter ce questionnaire. Nous vous contacterons dans les plus brefs délais.